octobre 23, 2024

MALI – Recours au solaire pour combler le déficit énergétique

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Confronté à une « crise énergétique sans précédent », le Mali connaît une forte baisse de sa desserte en courant électrique. A Bamako, la capitale, tous les secteurs de la vie socioéconomique du pays sont affectés par cette situation. Le colonel Assimi Goïta, président de la Transition, s’est engagé en avril dernier pour la « recherche de solutions à court, moyen et long terme ». Dans cette dynamique, le chef de l’Etat malien se tourne vers le solaire pour combler le déficit énergétique de son pays. Ainsi, le 28 mai dernier, il a procédé au lancement des travaux de construction d’une centrale solaire d’une puissance de 100 MW.

Le besoin du Mali en électricité est estimé à 3 200 GWh, alors que la production tourne autour de 2887 GWh. Afin de combler ce déficit qui cause d’énormes coupures de courant dans le pays, le gouvernement s’est lancé dans une course aux solutions. C’est dans le cadre de cette quête que le Mali a signé mi-avril dernier un partenariat avec le Niger pour la livraison de 150 millions de litres de gasoil. Ce carburant devrait servir à alimenter les différentes centrales électriques du Mali afin d’accroître la production de courant.

Le gouvernement malien tient à diversifier les sources de production d’énergie. Après la centrale photovoltaïque de Sanankoroba (considéré comme la plus grande de l’Afrique de l’ouest), le président Assimi Goïta a procédé mardi dernier au lancement des travaux de construction d’une centrale solaire d’une puissance de 100 MW dans la commune de Safo. Les travaux de cette centrale vont durer 15 mois et vont coûter plus de 100 milliards de francs CFA. 50% de ce montant sera pris en charge par le gouvernement malien à travers le budget national. Le reste du financement sera versé par le partenaire chinois dans ce projet.

« La nouvelle centrale de Safo (…) va permettre d’augmenter la fourniture d’électricité pour nos concitoyens. Notre objectif est d’innover le secteur énergétique qui est un secteur incontournable dans le cadre du développement endogène », rassure Assimi Goïta.

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